Le Maghreb francophone postcolonial incarne une ambivalence permanente : le français y a été à la fois langue imposée par l’histoire coloniale et demeure aujourd’hui encore outil de création littéraire. Les écrivains maghrébins ont souvent revendiqué cette double nature, s’en servant pour atteindre un lectorat mondial tout en affirmant leur distance critique vis-à-vis des structures de pouvoir (Mimouni, 2009 ; Gubinska, 2005). Depuis les indépendances, leurs relations avec la langue française et avec les institutions de la Francophonie oscillent entre défiance historique et opportunisme culturel. Il s’agit d’examiner ici, sous un angle historique, socio-politique et littéraire, comment ces auteurs construisent leur « écriture à distance », évitant d’être récupérés par les discours officiels tout en tirant parti des réseaux francophones existants. 

Héritages coloniaux et usages du français 

Au début des années 1950–60, la littérature maghrébine en français apparaissait souvent comme « condamnée à être une transition » vers d’autres langues nationales (Bonn et al., 1996). Déjà en 1965, un article du Monde s’interrogeait sur la « mort-né » de cette littérature (Gontard, 2005), soulignant que la francophonie culturelle survivante des indépendances était vue d’abord comme héritage du passé. Dans les États du Maghreb nouvellement indépendants, le français subissait alors un rejet partiel : il était associé à la colonisation et devait céder le pas à l’arabe ou aux langues amazighes (Mimouni, 2009). Ces premières générations d’écrivains, nés pendant la période coloniale, ont pourtant investi la langue française pour donner corps à une réalité maghrébine souvent absente ou déformée dans la production littéraire dominante. Mouloud Feraoun, dans Le Fils du pauvre (1950), restitue avec sobriété la vie kabyle marquée par la pauvreté, l’école coloniale et les tensions identitaires. Mohammed Dib, avec La Grande Maison (1952), inaugure une trilogie naturaliste qui capte l’Algérie populaire à la veille de l’indépendance. Driss Chraïbi, dans Le Passé simple (1954), met en scène une révolte générationnelle contre le patriarcat et les hiérarchies coloniales, tout en interrogeant la langue comme outil de subversion. Pour ces 

auteurs, écrire en français ne signifiait pas trahir leur culture, mais au contraire donner une visibilité inédite aux voix maghrébines, en retournant parfois les codes de la littérature hexagonale contre elle-même. Sous la plume de certains (par exemple Kateb Yacine), cette langue convoitée devenait un « butin de guerre » culturel que l’on se réappropriait (Arnaud, 1982 ; Mestaoui, 2017). Le français n’était ainsi plus seulement « un bien d’autrui » mais devenait « une partie intégrante de notre culture présente » (Bourguiba, 1968). Comme l’a rappelé Rachid Mimouni, en Algérie, le français « est arrivé avec la colonisation », et le redressement post-indépendance visait à reconstruire l’enseignement de l’arabe (Mimouni, 2009, p. 113). Dans ce contexte tendu, émergent les premières réflexions théoriques sur la « francophonie » elle-même, dont la définition fluctuait entre la simple coexistence linguistique et des enjeux postcoloniaux. Les dirigeants de l’époque comme Bourguiba en Tunisie voyaient pour leur part dans le français un outil de coopération culturelle entre États nouvellement indépendants, cherchant à construire un « espace de rencontres ». Ce double regard sur le français, à la fois comme héritage à dépasser et richesse à cultiver, place d’emblée les écrivains maghrébins dans une position compliquée vis-à-vis des discours de pouvoir. 

La revue Souffles : critique militante et émancipation 

L’une des expressions les plus claires de cette ambivalence se trouve dans la revue Souffles (1966–1969), fondée par Abdellatif Laâbi au Maroc. Marquée à gauche et panafricaniste, la revue revendiquait la rupture avec le néocolonialisme culturel. Dans ses premiers numéros, elle prenait ses précautions pour ne pas célébrer sans distance les écrivains maghrébins francophones, mettant en garde contre une récupération. Dès 1966, Laâbi soulignait la nécessité de « remettre en cause la relation à la langue française dans une perspective anticoloniale » (Legzouli, 2011, p. 228). La revue s’est progressivement inspirée des luttes tiermondistes et des textes de Frantz Fanon, avant-gardistes dans l’idée d’une écriture décolonisée (Sefrioui, 2016). Ce faisant, les auteurs de Souffles ont choisi d’« observer une distance prudente vis-à-vis de la langue française » afin de « contrôler les effets d’une réception qui [les] transformerait en figures de proue de la nouvelle littérature francophone » (Premat, 2025). Ils cherchaient ainsi à se ménager un espace créatif autonome : la langue française y devenait un medium transitoire, toujours sous contrôle critique, pour préparer de nouvelles voies littéraires. Cette posture paratopique, au sens où l’entend Maingueneau (2004), désigne une position d’énonciation instable et contradictoire : les écrivains s’expriment depuis un lieu symbolique qu’ils n’habitent jamais tout à fait, toujours « à la lisière » des institutions qu’ils contestent ou investissent. Ils ne parlent ni depuis le centre légitime (celui de la culture dominante), ni entièrement depuis la marge, mais depuis un entre-deux qu’ils construisent eux-mêmes. Cette configuration rappelle que les auteurs de cette génération ne se définissent pas par une simple adhésion au discours officiel francophone, mais par une volonté de maintenir une autonomie critique et une capacité de redéfinir les cadres de légitimité culturelle. 

Francophonie institutionnelle : héritages et enjeux 

Alors que Souffles contestait l’emprise culturelle néocoloniale, dans les couloirs diplomatiques le terme même de « francophonie » prenait un sens institutionnel nouveau. En 1970, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se créait à Niamey pour promouvoir la coopération culturelle en français, geste historique souvent attribué aux « Pères fondateurs » Senghor et Bourguiba (Achard, 1984 ; Lavodrama, 2007). Ce concept politique de francophonie s’érigeait comme un projet vigoureux visant à dépasser l’héritage colonial. Senghor y voyait un « espace métissé » où Arabité et Négritude dialoguent (Senghor, 1977, p. 105), tandis que Bourguiba revendiquait le français comme « bien propre » des peuples francophones (Bourguiba, 1968). Ces discours officiels valorisent la langue française comme patrimoine partagé, mais sont aussi critiqués comme des projections géopolitiques. Des écrivains africains comme Alain Mabanckou ont, par exemple, reproché récemment à l’OIF de ne pas s’attaquer aux régimes autoritaires des États francophones (Mabanckou, 2020, p. 187). Néanmoins, paradoxalement, la structure multilatérale de la Francophonie a offert aux écrivains maghrébins des opportunités concrètes : des prix (prix des Cinq Continents), des festivals ou des conférences les ont valorisés. Dans le domaine de la recherche, on s’intéresse ainsi aux circulations de ces littératures et la francophonie offre une visibilité supplémentaire. En pratique, ces écrivains se retrouvent confrontés à un dilemme : rester en marge d’un discours qu’ils jugent parfois récupérateur, ou profiter de sa promotion globale. Cette tension est aujourd’hui analysée comme la limite d’une approche purement institutionnelle de la francophonie (Traisnel, 2016) : on observe plutôt l’émergence de nouveaux « espaces littéraires » où se jouent des échanges polyphoniques dépassant les frontières (Merola, 2023). 

Stratégies d’écriture et néologismes 

Pour échapper aux classifications nationales ou coloniales, les écrivains maghrébins francophones inventent souvent des postures littéraires nouvelles. Certains proposent des néologismes : Abdelwahab Meddeb parle de « francographie » pour signifier une écriture en français qui emprunte à de multiples références culturelles (Meddeb & Rey, 2001). Cette idée rejoint la notion de posture paratopique formulée par Maingueneau (2004) : l’écrivain crée ainsi un « espace d’énonciations paradoxales » pour échapper aux étiquettes. De fait, nombre d’auteurs maghrébins valorisent aujourd’hui une « polyphonie » linguistique et culturelle. Ils n’hésitent pas à faire intervenir l’arabe dialectal, le berbère ou l’anglais dans leurs textes, contribuant à une « guerilla linguistique » créative (Maraini, 1996) qui « bouleverse les cadres de la langue française » (Khaïr-Eddine, 1984). Des études récentes rappellent d’ailleurs que la diversité des littératures maghrébines ne se limite pas au français, mais inclut un substrat amazigh vivace (Merola, 2023). Par exemple, le théâtre marocain francophone est mis en avant par certains chercheurs comme un domaine à part entière (Fertat, 2012). De même, des écrivains comme Belaïd Aït Ali ou les frères Amrouche ont mêlé langues berbères et français dès les années 1940–60. Ces hybridations linguistiques ne sont guère abordées dans le discours officiel, mais elles constituent une « polyphonie » propre à la création littéraire 

maghrébine. Reconnaissant cette réalité, des historiens insistent sur la complexité des aires culturelles : plutôt que de se limiter à l’Hexagone comme centre unique, il faut penser la francophonie en réseaux d’échanges interrégionaux (Hannoum, 2021). Cela permet de mieux comprendre pourquoi la langue française, loin de n’être qu’un « outil de la francophonie », peut servir au Maghreb à redéfinir un espace géopolitique et culturel spécifique. 

Étiquetage médiatique et reconnaissance internationale 

L’analyse de la presse francophone depuis les années 1950 révèle la fréquence de l’expression « littérature maghrébine d’expression française », qui met en évidence une forme de diglossie, en contraste avec une catégorisation plus directe en tant que « littérature francophone maghrébine » (Premat, 2025). Cette sémantique historique montre la difficulté qu’ont encore les journalistes à rompre avec l’idée de transferts culturels de l’ancienne puissance coloniale. Des notices nécrologiques ou des articles littéraires continuent d’évoquer les auteurs du Maghreb en insistant sur leur rapport à la langue française. Cependant, une lente évolution est perceptible. Certaines critiques rapprochent désormais la production francophone maghrébine des débats contemporains – humorisme, interrogations sociales, renouvellement des sujets. Depuis les années 2000, plusieurs écrivains maghrébins francophones (Hubert Haddad, Kamel Daoud, Fawzia Zouari, Yamen Manaï…) ont reçu le Prix des Cinq Continents de la Francophonie ou le Prix Orange du livre en Afrique pour ne prendre que ceux-ci. Ces distinctions illustrent l’« accompagnement » des nouvelles littératures francophones par des réseaux décentralisés (Premat, 2024). Les textes récompensés traitent souvent de thématiques universelles – exil, mémoire, questions sociales – tout en montrant la spécificité du regard maghrébin (Laroui, 2017). Cette dynamique de reconnaissance littéraire, bien qu’elle témoigne d’une ouverture croissante des espaces francophones à la pluralité des voix maghrébines, continue néanmoins de s’articuler à une logique de consécration qui reconduit, sous des formes renouvelées, les hiérarchies symboliques et les catégories d’assignation forgées dans le sillage de la colonisation. 

Générations contemporaines et nouveaux territoires 

Au XXIᵉ siècle, une nouvelle génération d’écrivains maghrébins francophones se déploie en lien étroit avec la globalisation culturelle. Leur itinéraire est souvent transnational : Cécile Oumhani, par exemple, née d’une famille tunisienne en France, reconstruit dans Tunisian Yankee (2016) un rapport tardif à la Tunisie en y faisant circuler ses personnages entre plusieurs pays. Ces auteurs n’hésitent pas à publier hors de France – Yamen Manaï vit en France mais publie à Tunis chez Elyzad, où il a obtenu le Prix des Cinq Continents en 2017 (Cherif, 2017). Comme le soulignent Ågerup (2018) et Woodhull (2003), leur positionnement dans les arènes francophones internationales leur apporte une reconnaissance confortable, mais au prix d’une hypervisibilité de certaines figures au détriment d’autres voix restées à la périphérie. Par ailleurs, la « diasporisation » de la littérature maghrébine (Husung, 2018) brouille les frontières nationales : on retrouve des écrivains maghrébins francophones 

tant au Maroc qu’en France, en Suisse ou au Canada. Ce phénomène est renforcé par le discours sur la « littérature-monde », postulat ambitieux qui veut célébrer une francophonie littéraire mondiale. Dans cette perspective, l’appartenance géographique devient relative : l’usage de l’expression « littérature maghrébine francophone » permet d’englober aussi bien les auteurs originaires du Maghreb que ceux de la diaspora, recomposant un espace imaginaire transnational (Hannoum, 2021). Les nouveaux romanciers exploitent ainsi des champs thématiques mêlant préoccupations locales et enjeux universels – terrorisme et xénophobie (Laroui, 2017), héritage identitaire ou lutte des femmes (Oumhani, 2016). S’inscrivant dans la lignée de la Francophonie officielle, ces écrivains sont souvent perçus comme le « nouvel élan » du français hors métropole (Traisnel, 2016). 

Conclusion : ambivalences et postures critiques 

L’histoire de la littérature maghrébine francophone est indissociable de ces jeux de pouvoir linguistiques et culturels. Depuis l’indépendance, les écrivains ont dialogué activement avec le discours sur la langue : en exigeant une émancipation linguistique (la revue Souffles en fut le modèle emblématique), ils ont produit un discours critique qui a ensuite été en partie repris par d’autres acteurs de la francophonie (Bonn et al., 1996). Cette récupération du discours anti-colonial a permis de valoriser la diversité maghrébine au sein de la francophonie officielle, au prix toutefois d’une certaine marginalisation de voix moins centralisées. La position des écrivains maghrébins dans la Francophonie globale reste donc paradoxale : elle leur assure une visibilité inédite, mais les place aussi dans un cadre forgé par l’ancien centre colonial (Simédoh, 2018). Plutôt que de demeurer enfermée dans des classifications géographiques rigides, la production francophone maghrébine appelle une lecture en réseaux. De nouveaux paradigmes – polyphonie, espaces littéraires – donnent sens à cette écriture à distance. Dans tous les cas, la prudence diplomatique reste de mise : les auteurs cultivent une posture critique et pluraliste, innovant dans leur rapport à la langue pour maintenir leur liberté face aux jeux de pouvoir linguistiques. 

Christophe Prémat 
Maître de conférences en études culturelles, Université de Stockholm 

crédits photo Rickard Kilström

Bibliographie :

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  • Arnaud, J. (1982). Recherches sur la littérature maghrébine de langue française. Le cas de Kateb Yacine. Paris : L’Harmattan. 
  • Bonn, C. (2013). Subversion et réécriture du modèle romanesque dans Nedjma de Kateb Yacine, in : Lise Gauvin, Cécile Van den Avenne, Véronique Corinus, Ching Sela (dir.), Littératures francophones – Parodies, pastiches, réécritures, Lyon : ENS Éditions, p. 217-228. 
  • Bourguiba, H. (1968). Une double ouverture au monde, discours prononcé le 11 mai 1968 à Montréal, https://sommet-francophonie.challenges.fr/wp-content/uploads/sites/20/2018/11/DISCOURS-BOURGUIBA.pdf. 
  • Cherif, R. (11 octobre 2017). Le prix des Cinq Continents de la Francophonie décerné au Tunisien Yamen Manai. Le Courrier de l’Atlas, l’actualité du Maghreb en Europe. 
  • Fertat, O. (2012). Le théâtre marocain d’expression française : une histoire à écrire. In : Musanji Nglasso-Mwatha (réd.), Environnement francophone en milieu plurilingue, Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, p. 549-570. DOI : 10.4000/books.pub.35507 
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  • Gubinska, M. (2005). Écrire dans la langue de l’Autre, quelques réflexions sur la littérature maghrébine de langue française. Synergies Pologne, 1, 151-156. 
  • Hannoum, A. (2021). The Invention of the Maghreb. Between Africa and the Middle East. Cambridge : Cambridge University Press. 
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  • Laroui, F. (2017). L’Insoumise de la porte de Flandre. Paris : Juillard. 
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